Vous évoquez la suppression des deux molécules qui posent un problème : le duron et le méthomyl. Or, en l'espèce, il s'agit d'appliquer non le principe de précaution, mais le principe de prévention, puisque les risques sont bien connus et évalués : ils touchent les utilisateurs, d'une part, et les eaux, de l'autre.
Cela étant, après en avoir débattu, nous avons eu des difficultés à trouver les molécules de substitution que nous devons proposer aux agriculteurs – puisque nous avions consacré le principe d'un droit à l'alternative en 2007, dans le cadre du Grenelle.
Je le répète, il ne s'agit donc pas de précaution, mais de prévention.