Je rappelle que, si les personnels portuaires du Nord de l'Europe travaillent pour des entreprises privées, ils font les trois-huit, c'est-à-dire que chaque salarié du port est capable de dire à sa famille quand il travaille et quand il est en repos, ce qui n'est pas le cas des salariés portuaires du Havre, qui sont corvéables à merci et ne connaissent jamais leurs horaires quarante-huit heures à l'avance.