Il est regrettable que les chances de paix et les espoirs de solutions raisonnables au conflit israélo-palestinien reculent régulièrement depuis la disparition de ce grand homme de paix qu'était Yitzhak Rabin. Concernant la Turquie, d'où je reviens, je n'ai pas le sentiment que la domination exercée par l'AKP doive être un sujet de préoccupation. Il s'agit d'un parti original, qui n'est pas exclusivement religieux et a su insuffler des éléments de modernité dans un pays que menaçait une dérive autoritaire. Il est regrettable qu'Israël ait perdu le contact avec ce grand pays méditerranéen à la position atypique dans le monde islamique ; or c'est bien des accents de rupture consommée que l'on a entendus dans la bouche du Président Gül.
Vous avez d'autre part souligné le poids en Israël des valeurs de la République française ; la laïcité en fait-elle partie ?