Plusieurs des questions qui m'ont été posées relèvent de la responsabilité directe de Mme la garde des Sceaux, en particulier celles portant sur les projets de fermetures et d'ouvertures d'établissements. Je ne peux donc pas y répondre.
Le maintien des liens familiaux fait partie des exigences de la loi pénitentiaire. À cet effet, 161 locaux d'accueil des familles en attente de parloir ont été mis en place, ainsi que 28 structures d'hébergement, à l'extérieur des établissements, pour les familles venant de loin ; 65 espaces ont été aménagés pour les enfants dans les parloirs ; 14 établissements sont pourvus d'unités de vie familiale (UVF) permettant de partager quelques heures d'intimité, et 21 le seront à l'achèvement du programme de construction ; les parloirs familiaux, qui permettent des relations plus personnelles entre les détenus et leurs proches, sont au nombre de 31, dans 8 maisons centrales ; enfin, 25 établissements sont équipés de quartiers « mère détenue - enfant ».
Les critiques, même justifiées, qui ont été formulées à l'encontre de mon administration ne doivent pas faire oublier les énormes efforts qui ont été accomplis par l'ensemble du personnel pénitentiaire, sans lesquels la situation serait beaucoup plus difficile. Je tiens aussi à souligner l'importance de l'engagement à nos côtés de tous nos partenaires, qu'il s'agisse de l'Éducation nationale, des responsables de la formation professionnelle des détenus, de ceux qui travaillent avec nous sur le programme CIVIS (Contrat d'insertion dans la vie sociale), des nombreuses associations et fédérations, notamment dans le domaine sportif, qui jouent un rôle déterminant dans l'humanisation des prisons, ou des entreprises et des collectivités locales.