L'amendement semble mélanger produits phytosanitaires et crise sanitaire.
Les différents colloques de ces derniers temps ont montré que le principe de précaution, conçu pour l'environnement, était inadapté dans certaines circonstances. À la Réunion, si l'on n'avait pas ergoté autour du principe de précaution, mais utilisé les meilleures molécules dès le risque avéré – une maladie humaine due à un moustique –, on aurait évité à la sécurité sociale des millions d'euros de dépense.
Avant d'être critiqué par des ONG, le fameux DTT a permis d'éviter entre 3,5 et 5 millions de morts par paludisme. Depuis son interdiction, le nombre annuel des morts, tombé à 5 000, est remonté à 1 million.
Il ne faut donc pas oublier les bénéfices des phytosanitaires, ou pesticides.