En tant que président du groupe d'amitié France-Liban, j'ai tout récemment effectué un déplacement à Beyrouth, où je me suis entretenu avec le ministre de la Justice d'un problème difficile, celui de l'incompatibilité entre les juridictions françaises laïques et les juridictions religieuses libanaises qui ont à connaître des questions de garde d'enfants après la séparation de couples franco-libanais. Ces difficultés conduisent parfois à l'enlèvement d'enfants, par leur père le plus souvent. La seule solution est celle de la médiation internationale. Dans la mesure où il existe des juridictions maronites en charge de ces questions, quel est votre avis sur les moyens de résoudre ces difficultés ?