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Intervention de Sophie Delong

Réunion du 16 juin 2010 à 10h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Delong :

Vous avez rappelé que, selon certaines études, l'hétérogénéité des classes permettrait la réussite du plus grand nombre des élèves de ces classes et répondrait ainsi aux difficultés des élèves les plus faibles, tirés vers le haut par les meilleurs éléments. Mais, aujourd'hui, en raison de l'importance de l'écart entre les élèves les plus brillants et les élèves les plus en difficulté, je crois que c'est l'inverse qui se produit et que l'hétérogénéité est devenue si importante qu'elle ne permet plus de parvenir à des résultats positifs.

Par conséquent, certains conseils de classe ne savent proposer d'autres solutions à des élèves en moyenne difficulté que des redoublements et abandonnent les élèves les plus faibles en les laissant passer de classe en classe, sans en avoir le niveau parce qu'ils sont de toute façon perdus et qu'il n'existe plus d'espoir de les sauver. Dès lors, je souhaiterais savoir quel degré d'hétérogénéité est souhaitable et quel écart doit exister entre les élèves les plus brillants et les plus faibles ?

De fait, les études sur ce sujet n'ont jamais pris en compte l'importance de cet écart, n'ont jamais porté attention au fait qu'un élève ayant 2 de moyenne générale tout au long de l'année soit découragé par rapport à celui qui a 18 de moyenne. J'ai moi-même assisté à un nombre suffisant de conseils de classe de seconde générale pour constater combien il est douloureux d'entendre déclaré « perdu » un élève.

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