Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, je vais essayer de revenir au coeur du sujet car, avec cette proposition de loi, il s'agit tout bonnement de traiter le mal à la racine.
Je salue la démarche excellente de notre collègue Éric Ciotti, qui tire naturellement les conséquences législatives, d'une part, de ce qu'il a pu mettre en application, avec succès, en tant que président d'un conseil général, d'autre part, de l'inertie de trop nombreux départements en la matière.
Comment ne pas déplorer la posture, parce qu'il s'agit d'une posture, de ceux qui restent enfermés dans le déni de réalité ? Force est de constater que, si la loi du 31 mars 2006 pour l'égalité des chances a instauré un contrat de responsabilité parentale, bien peu de présidents de conseil général se sont saisis de cet outil.