Seize parlementaires ont souhaité prendre la parole et ils ont pu le faire. Nous avons examiné les 29 amendements qui ont été déposés. Chacun a pu les défendre. Nous avons même accueilli d'autres députés venant d'autres commissions et ils ont eu la possibilité de s'exprimer.
Je crois donc que le travail en commission a été accompli avec sérieux, comme c'est toujours le cas. Chacun peut venir s'exprimer dans le cadre de cette commission. J'estime en effet que c'est la démocratie que de permettre à chaque membre de notre assemblée de s'exprimer.
Le rapporteur a procédé à un certain nombre d'auditions, qui ont été ouvertes à tous nos collègues – certains d'entre vous y ont d'ailleurs assisté.
Je reviendrai sur quelques points évoqués dans le cadre de la commission. Le travail que nous avons effectué a permis de lever un certain nombre d'inquiétudes. Même dans les rangs de la majorité, certains de nos collègues ont avoué n'avoir pas bien compris le dispositif. Ils ont été heureux de pouvoir en débattre et de mieux le comprendre grâce à la présentation et aux explications du rapporteur.
Je trouve intéressant que M. Gille ait évoqué une politique d'ensemble. Dans cet hémicycle, nous sommes tous persuadés que le présent dispositif n'est pas le seul remède à l'absentéisme scolaire. Nous sommes tous persuadés que différentes actions doivent être menées. Nous y avons fait allusion en commission et cela sera rappelé dans le cadre de la discussion générale. Mais nous pensons qu'il faut mettre en oeuvre ce dispositif, car un outil supplémentaire sera ainsi proposé.
Je rappelle que ce dispositif apportera une réponse graduée.
Vous avez, monsieur Gille, évoqué les problèmes de médiation : le chef d'établissement comme l'inspecteur d'académie auront la possibilité de dialoguer avec les parents.
Je vous rappelle aussi que le dispositif comprend trois étapes : avertissement, suspension et suppression. Les parents ont donc la possibilité de se manifester.
En défendant la motion de rejet préalable, M. Durand a évoqué la difficulté pour certains parents de se déplacer, ce qui contraignait les enseignants à se rendre au domicile des parents. Désormais, grâce à ce dispositif, les parents seront obligés de se manifester.
Retourner en commission n'apporterait rien de plus...