Je comprends la nécessité pour l'Europe d'exister face aux grands émergents. Nous devons nous doter d'une taille et d'une voix qui permettent d'intervenir sur les grands sujets de la politique internationale.
Mais, à la description de ce qui va se faire concrètement, j'ai le sentiment d'une anémie graisseuse : on fait du volume, on voit large et lourd, mais on ne résout pas la question des compétences. Je vois mal comment, dans un domaine éminemment régalien, un service « chauve-souris », c'est-à-dire ni politique, ni administratif…