Certes, le nombre de fonctionnaires attribués au nouveau service n'est pas en augmentation, mais il est à mettre en parallèle avec les suppressions de postes dans les Etats. Il y a un choix qui est fait dans ce domaine, les chiffres ne mentent pas.
Sur le fond, il est à craindre, pour les Etats, une difficulté accrue pour l'exercice de leurs compétences diplomatiques, mais aussi une accélération des regroupements consulaires et des conflits entre les positions du service européen d'action extérieure et nos propres positions internationales. Je vois mal quel mécanisme permettrait de dépasser ces antagonismes.