Je cumule comme quelques autres ici ; cela peut arriver, même si c'est rare ! Je ferai en sorte de ne plus l'être dans quelque temps !
Ce représentant de la grande distribution m'a dit avec un incroyable aplomb que, considérant les pratiques de consommation d'aujourd'hui – un client, paraît-il, ne monte jamais à l'étage – il était contraint d'occuper tout le foncier disponible. De tels raisonnements doivent nous conduire à nous intéresser non seulement à la surface SHON de vente, mais à la surface au sol. En effet, si toutes nos entrées de ville se ressemblent, ce qui n'est pas une bonne chose, nous en sommes responsables, toutes tendances politiques confondues. Nous n'avons pas de leçons à nous donner ! Aujourd'hui, nous voulons mieux faire : pour cela, nous devons nous intéresser à tous les sujets.
Il est un autre sujet sur lequel j'appelle votre attention, ce sont les services drive. Vous commandez sur internet et vous venez chercher votre paquet, comme certains vont chercher en restauration rapide le sandwich qui leur apporte bonheur et embonpoint. On voit bien que la pratique commerciale, les modalités d'accès à la distribution sont des phénomènes qui doivent aussi être pris en compte pour l'implantation des commerces. Je ne doute pas que, d'ici à la fin de la lecture de ce texte, nous aurons évoqué la totalité des problèmes que je viens de soulever.
Je n'aurai qu'une question, monsieur le secrétaire d'État, à laquelle vous ne manquerez pas de répondre à la fin de la discussion générale : ce texte proposé par M. Ollier, M. Piron et quelques autres ira-t-il vraiment jusqu'au bout ?