Nous espérons que vous avez eu le temps de réfléchir et que, si vous ne pouvez vous empêcher de fermer la porte, vous le ferez moins violemment, en vous rendant à certains des arguments exposés par les députés – de l'opposition comme de la majorité – sur ce sujet sensible.
Nos analyses respectives de la situation convergent. À l'issue de trente années d'hésitations et de contradictions, on se retrouve avec des entrées de ville systématiquement défigurées par les zones commerciales et des centres-villes complètement dénaturés, où les seuls commerces en activité sont les banques et les agences immobilières – ainsi que les magasins de souvenirs dans les villes touristiques. Bien souvent, la zone fonctionnelle qui devrait se trouver au coeur de la ville a complètement disparu.
En revanche, il me semble que vous n'avez pas tiré toutes les conséquences de la LME. Vous semblez découvrir que cette loi n'a pas été une réussite sur le plan de l'urbanisme commercial, alors que nous vous avions prévenus lors des débats : nous vous avions dit en particulier – et même si vous n'étiez pas encore au Gouvernement, monsieur Apparu, j'imagine que vous êtes solidaire de vos prédécesseurs –,…