Cela dit, nous avons, avec Luc Chatel, entrepris une démarche de dialogue et de concertation avec l'ensemble des recteurs pour déterminer au mieux, académie par académie, le remplacement des personnels enseignants en fonction des départs à la retraite. À cet égard, nous sommes dans la droite ligne des préconisations de la Cour des comptes : dans son rapport remis il y a un mois, elle indique très clairement qu'il faut faire une expertise à partir du terrain.
Grâce à cette politique de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux – et vous omettez de le dire, madame –, nous finançons actuellement la « mastérisation » des enseignants pour 200 millions, les primes versées aux nouveaux enseignants, qui s'élèvent globalement à plus de 17 millions d'euros, et les primes pour les proviseurs, qui atteignent 10 millions d'euros. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.) C'est ainsi – toutes ces mesures catégorielles le démontrent – que nous pouvons mieux gérer et réaliser des économies, ce qui profite aux enseignants. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC. – Protestations sur les bancs des groupes GDR et SRC.)