Cet amendement très important est destiné à combler un des vides du texte, en l'occurrence le problème des LBO. Cette procédure n'est pas bien encadrée et ses vertus sont très contestables. Elle peut être la pire ou la meilleure des choses.
Dans ma circonscription, j'ai une entreprise qui a déjà subi deux LBO successifs. Très souvent, les groupes financiers qui se lancent dans ces dispositifs n'ont plus de politique industrielle et ne font plus d'investissement dans les sociétés qu'ils ont rachetées. Ils n'ont qu'une vision à très court terme qui se limite à rembourser les emprunts contractés pour l'acquisition de sociétés qu'ils s'empressent de revendre, soit par appartement, soit globalement.
En renforçant substantiellement les ratios, nous limiterions les risques sur les procédures LBO. D'ailleurs, certaines LBO ont été impactées par la crise de l'économie réelle et le risque est grand d'en voir un certain nombre en difficulté.