Non, il n'est pas désinvolte, monsieur le président de la commission des finances. Rappelons à ce propos que ce travail est le plus souvent réalisé au sein du Haut comité de place, auquel sont conviés de droit les deux rapporteurs généraux de deux assemblées. Depuis ma nomination, il y a trois ans, j'ai engagé un processus visant à faire de Paris une place financière attractive, bien régulée, bien supervisée, dans laquelle la gestion d'actifs représente une activité extrêmement importante. Il est peu de domaines, en matière financière, où Paris puisse revendiquer une place prépondérante, mais c'est le cas de la gestion d'actifs. Avec l'ensemble des superviseurs et des acteurs de la place, le Haut comité de place a défini quatre thèmes sur lesquels il souhaite que nous avancions pour renforcer l'industrie de la gestion d'actifs. Ces quatre thèmes sont les suivants : lever les barrières à la commercialisation internationale des fonds d'investissement français ; faciliter l'installation en France de sociétés de gestion innovantes dans un cadre sécurisé et régulé ; faire de Paris une place de référence pour une gestion de long terme au service du financement de l'économie ; développer la promotion à l'étranger de l'activité de gestion des produits et de l'environnement juridique français. Tels sont les quatre principes qui sous-tendent l'action du Haut comité de place en vue de l'amélioration de l'attractivité de la place de Paris, en particulier en matière de gestion d'actifs. C'est dans ce cadre que s'inscrit le projet d'amélioration de l'attractivité.
Cela étant, je comprends que vous souhaitiez qu'un processus de consultation – notamment de dialogue avec la commission des finances – puisse s'instaurer. Je précise que je souhaite mener une consultation approfondie sur ces matières importantes et qui nécessitent un travail technique de fond.