Un dispositif très timide a été créé, qui vise à pérenniser la taxation des rémunérations mise en place par le Gouvernement. Je ne reviendrai pas sur les affaires Lehman Brothers et Kerviel. Je rappelle simplement qu'après que le Président de la République eut fait les gros yeux, la direction de la BNP avait décidé de ne pas répartir 1 milliard d'euros de bonus mais de donner deux fois 500 millions – même à l'école maternelle, on sait que deux fois 500, ça fait 1 000. Peut-être était-ce l'écho de l'engagement qui avait été pris par les banquiers, le temps d'un printemps, d'établir un code de bonne conduite.
Avec cet amendement, nous proposons d'envoyer un message clair. Tout à l'heure, le rapporteur, emporté par un élan de lyrisme et des accents révolutionnaires, a proposé de réduire l'échelle des salaires de un à quatre. Nous, nous proposons d'aller plus loin et, surtout, de faire en sorte qu'il y ait plus de justice.