Cet amendement se situe dans le droit fil du débat qui a eu lieu tout à l'heure, qui n'était pas médiocre, qui n'a pas fait l'objet de dégagements en touche ni de pirouettes, qui a été bien conduit.
Deux philosophies se sont affrontées. L'une s'inscrit dans une démarche – qui n'est pas la mienne – de plafonnement des rémunérations, suivant une sorte de règle établissant un rapport entre des rémunérations trop élevées et des rémunérations trop faibles. J'ai entendu qu'il pouvait y avoir deux façons d'agir, selon que la personne la mieux rémunérée était ou non actionnaire de son entreprise. Dans ce cas-là, je rappellerai très simplement l'histoire d'un homme du passé : Henry Ford avait fixé le principe d'un multiplicateur maximal de quatre entre la rémunération la plus faible et la rémunération la plus élevée. Il était pourtant actionnaire de son entreprise !
Après tout, pourquoi ne pas aller jusqu'à cet extrême ?