Madame la ministre, vous avez fait le choix de vous porter à la rescousse des banques, en particulier dans l'affaire grecque. Si vous ne l'aviez pas fait, que se serait-il passé ? Ce sont les banques qui auraient dû mettre la main à la poche pour faire face au sinistre grec. Ce n'aurait été que justice.
Vous avez au contraire décidé de protéger la BNP, la Société générale, le Crédit agricole, etc. Une taxe de 15 % ne serait qu'une modeste rétribution du signalé service que vous avez rendu à ces banques.
(Les amendements identiques nos 64 et 151 , repoussés par la commission et le Gouvernement, ne sont pas adoptés.)