Mes chers collègues, je voudrais clarifier les choses. Comme vous l'avez constaté, monsieur le président de la commission, j'ai laissé très largement la place à ce débat qui est important et, de surcroît, d'une grande qualité. Je souhaite simplement alerter nos collègues, encore et toujours présents dans cet hémicycle, sur le fait qu'il reste quatre-vingt-cinq amendements à examiner. Si l'on continue à la vitesse actuelle, qui est à peu près de dix amendements à l'heure, cela veut dire que nous en avons encore pour plus de huit heures de débats. Or la Conférence des présidents n'a pas prévu de séance pour demain et je compte lever celle-ci vers vingt heures, de façon à pouvoir reprendre à vingt et une heures trente.
Sans peser évidemment sur les débats qui, je le répète, sont de qualité, je laisse chacun d'entre vous méditer sur ce que cela pourrait donner cette nuit ! Je suis comme toujours à la disposition de l'Assemblée, mais je souhaitais vous faire part de cette réflexion. Nous pouvons parfaitement avoir des débats tels que celui qui vient d'avoir lieu – j'ai coutume de les autoriser, y compris pour les lois de finances –, mais il est de votre responsabilité d'aller plus vite sur certains amendements.
(L'amendement n° 143 n'est pas adopté.)