Avec, en effet, l'État belge, mais aussi celui du Luxembourg. En plus de cette garantie, l'État français a accordé 3 milliards, ce qui, je le rappelle, cher monsieur Giscard d'Estaing, n'est pas le cas des États belge et luxembourgeois.
Dans ces conditions, je ne comprends pas, pour ma part, que l'actuel dirigeant de cette banque ait bénéficié l'année dernière d'un bonus équivalant à sa rémunération de base. Vous en appelez à plus de transparence. Donnez-nous donc les raisons pour lesquelles les représentants de l'État ont accepté ce bonus.
En ce qui concerne maintenant le groupe Banque populaire-Caisses d'épargne, un nouveau dirigeant est arrivé après la fusion, qui s'est faite dans les conditions que l'on sait, et dont le Parlement a eu à connaître ; l'État y est représenté. Que s'est-il passé pour que ce dirigeant bénéficie lui aussi l'année dernière d'un bonus tout à fait conséquent ? Je veux bien comprendre – même si c'est à mes yeux un peu abusif – que l'on renvoie à l'assemblée générale, et donc aux seuls actionnaires, le soin d'expliquer des rémunérations que je persiste à juger extravagantes pour des dirigeants de banques ; mais là, à plus forte raison étant donné que l'État est présent, notamment au conseil d'administration, quelle a été sa position et, s'il a donné son accord, pour quelle raison ?