Mesurez-vous, monsieur le rapporteur, monsieur le secrétaire d'État, l'impact sur l'opinion de la divulgation d'informations sur les salaires des dirigeants des grandes entreprises – et pas seulement celles qui ont été soutenues par l'État ? Ce qu'il était éventuellement possible de supporter en période normale devient particulièrement insupportable en période de crise.
Vous affirmez, monsieur le secrétaire d'État, avoir pris certaines mesures. L'auriez-vous fait si nous n'avions pas mené pied à pied le combat contre ce qui paraît excessif ? Nos amendements ne sont par conséquent pas d'opportunité, contrairement à ce que soutient notre collègue Jérôme Chartier. Ils permettent au contraire d'insister sur le fait que les écarts de salaires constatés ne se justifient pas et se justifient d'autant moins dans le présent contexte.
(L'amendement n° 92 rectifié n'est pas adopté.)