Les deux amendements reposent sur une philosophie identique, même si l'un propose un blocage général des loyers pour deux ans et l'autre un gel des loyers en zones tendues.
Pour lutter contre la crise du logement dans notre pays, dont tout le monde mesure la gravité, il faut rassembler toutes les forces disponibles au service du développement de la construction. Pour cela, nous avons besoin des investisseurs. Bloquer les loyers, fût-ce dans un temps ou un espace limités, serait leur adresser un signal négatif.
En Île-de-France, qui, avec le Nord et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, concentre 50 % des difficultés de construction, j'ai lancé avec le préfet Mutz deux conférences régionales, l'une sur le logement, l'autre sur l'hébergement. Rassemblant élus, administrations et associations autour de quatre groupes de travail, elles doivent me faire parvenir leurs conclusions à la fin de ce mois-ci ou dans les quinze premiers jours de janvier. Nous verrons à ce moment-là ce qu'il convient de faire.
Avis défavorable aux deux amendements.