Il y a deux approches différentes du problème : celle du biberon à moitié plein et celle du biberon à moitié vide… On peut, en effet, considérer que la mesure que nous nous apprêtons à prendre est un premier pas, puisque toutes les études sont concordantes. Mais en même temps, on se limite à la partie émergée de l'iceberg. Chez les adultes aussi, les études ont mis en évidence des troubles au niveau des récepteurs de l'insuline. Si le législateur choisit d'aller dans le sens de l'interdiction, il va falloir aller jusqu'au bout.
A-t-on par ailleurs une vision globale quant aux produits de substitution ? Qu'en disent les industriels ? Peuvent-ils aujourd'hui substituer d'autres produits au Bisphénol A ?