Les interventions qui viennent d'être faites reprennent des arguments qui ont déjà été largement développés et je ne crois pas que je parviendrai à convaincre ceux qui s'opposent à cette proposition de loi.
Vous semblez considérer, monsieur Rogemont, que les entretiens avec les familles nécessiteraient des moyens considérables. Mais cinquante équivalents temps plein, cela ne représente guère qu'un demi-emploi permanent par département. Les représentants des inspections académiques que nous avons auditionnés nous ont d'ailleurs assurés qu'ils pouvaient dégager les moyens humains nécessaires, sans création de postes.
Les prises de position de l'assemblée des départements de France sont de plus en plus orientées politiquement. Le président de l'ADF a manifestement exprimé ses convictions politiques quand il a affirmé qu'aucun contrat de responsabilité parentale ne devrait être appliqué. De tels propos ont également été tenus par M. Delanoë en tant qu'exécutif du département de Paris. Je m'étonne de ces positions.
Je n'entrerai pas dans la querelle sur les moyens : M. Roy, qui reprend ce thème à tout propos, tient un discours un peu monomaniaque…