Je me demande si la création d'associations pour aider les femmes seules ou les couples en difficulté dans l'éducation de leurs enfants, comme l'association « Parentèle » dans ma commune, n'est pas une solution plus adaptée pour remobiliser les parents.
Vous savez pertinemment qu'au-delà de l'effet d'annonce, la solution-miracle que vous semblez proposer ne sera jamais appliquée. Il faut revoir notre dispositif de fond en comble. Je n'en donnerai que deux exemples. Qu'a-t-on décidé par exemple pour un collégien de ma commune qui avait été absent six semaines de suite ? Eh bien, tout simplement de l'exclure de l'établissement, sanction allant à l'encontre même de l'objectif recherché. Autre exemple : 80 familles de gens du voyage sont installées depuis six semaines dans ma commune. Après que j'ai demandé à l'inspection d'académie et à la gendarmerie de vérifier si les enfants étaient scolarisés, nous savons que 77 enfants ne vont toujours pas à l'école. Pourtant, personne n'intervient !
Le problème est donc beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît et je suis au regret de vous dire, monsieur le rapporteur, que vous n'avez abordé le sujet que par le tout petit bout de la lorgnette.