À entendre les experts de la commission Albright sur le nouveau concept stratégique de l'OTAN, nous pourrions assister à un durcissement des conditions d'exportation des matériels militaires des pays membres de l'OTAN vers ceux qui ne le sont pas. N'est-ce pas lié à la réponse qu'ont donnée trois pays européens à un appel d'offre russe sur des bateaux de défense ? Selon le Secrétaire général Rasmussen, ce type d'exportation doit faire l'objet d'une discussion au sein de l'OTAN, ce qui interdirait un traitement bilatéral des contrats. Si une telle logique était poussée à l'extrême, ne faudrait–il pas s'attendre à des conséquences négatives pour l'exportation des A400M vers des pays qui ne font pas partie de l'OTAN ?