On ne peut pas dire que les initiatives françaises n'ont pas été fortes, ni portées ensuite au plan international.
J'entends bien l'argument selon lequel le président Barak Obama s'en prendrait aujourd'hui, lui, à Wall Street. Toutefois c'est la moindre des choses puisque c'est de là qu'est parti le problème de la régulation bancaire et financière : comment se fait-il que les subprimes n'ont pas été bien analysées dans les comptes et dans les bilans des banques américaines, puis dans les produits qu'elles ont exportés ? Il est donc heureux que le Congrès américain s'empare de ce sujet. Nous souhaitons qu'il vote les régulations proposées par la Maison-Blanche et partage ainsi la préoccupation qui est la nôtre.
Enfin, si ce projet de loi est passé de sept à vingt articles, cela prouve qu'il a été enrichi sur un certain nombre de points. Nous l'avons examiné deux fois en commission des finances, M. le président Cahuzac l'a rappelé, au cours de séances riches. Dans la majorité, nombre d'entre nous ont fait preuve, comme d'habitude, de leur sens critique mais aussi de leur volonté de créer de la valeur ajoutée parlementaire. Je demande donc que nous examinions le plus vite possible dans cet hémicycle ce texte qui a été enrichi par le travail en commission, puisque nous n'avons dès lors, monsieur Brard, pas besoin d'y retourner. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)