S'agissant du financement, compte tenu du caractère exceptionnel de la situation, il faut mobiliser le plus de moyens possible. Nous faisons trois propositions en ce sens. La première consiste à aligner le taux de la CSG payée par les retraités imposables, à savoir 6,6 %, sur celui des actifs, qui s'élève à 7,5 %, et à envisager une augmentation du taux applicable aux retraités non imposables mais assujettis à la taxe d'habitation, ce taux s'élevant aujourd'hui à 3,8 %. Notre deuxième proposition tend à sortir la CSG et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) du bouclier fiscal. Enfin, nous proposons de faire intervenir le Fonds de réserve pour les retraites dès 2015.