Je voudrais formuler deux remarques.
Premièrement, je souhaite que cette mesure ne soit pas prise pour une seule année. J'espère que la commission des finances, comme l'a dit M. Migaud, examinera de près ce dossier. Il ne faudrait pas, parce qu'il y a eu un mouvement d'opinion, parce que des élections vont avoir lieu – je ne suis pas naïf ! – que nous nous retrouvions, l'année prochaine, au même point.
Deuxièmement, M. Méhaignerie, qui est un homme honnête, a tenu des propos inverses – avec beaucoup de délicatesse et un sens presque « Quai d'Orsay » (Sourires) – de ceux des autres. Je trouve stupéfiant que certains aient pu l'applaudir.
Il a rappelé la philosophie, qui avait présidé à la réforme de 2005, d'un certain nombre de responsables de la majorité, selon laquelle il ne devait pas y avoir, dans notre pays, d'exonération de taxe d'habitation et qu'il était nécessaire de payer pour recevoir un service. Cette philosophie mérite notre attention.
Je ne fais pas partie de ceux qui considèrent qu'en ne payant jamais rien, on puisse avoir le sens de ses obligations.