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Intervention de Jean Gaubert

Réunion du 9 juin 2010 à 21h30
Marché de l'électricité — Après l'article 2 bis, amendement 12

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Gaubert :

Ancien, si vous préférez. Il y a quinze ans, je tenais avec le directeur départemental d'EDF une réunion annuelle d'harmonisation des investissements. D'autres, qui ont connu EDF, le savaient. Depuis la désorganisation de l'entreprise, cette réunion d'harmonisation n'a plus lieu. Je crois que c'est un manque et, sans anticiper sur ce que nous ferons dans la mission d'information, je pense qu'il faudra y revenir, parce que, effectivement, quand l'un investit tandis que l'autre fait, il est quand même important de coordonner les investissements, dans la mesure où c'est le client final qui est le plus concerné.

Nous devrons aussi, monsieur le ministre d'État, mettre un peu d'ordre dans un certain nombre de « parasites » qui aujourd'hui nous coûtent très cher. Vous allez peut-être me dire que c'est ma marotte, mais dans mon département, sur 10 millions affectés au FACÉ, le Fonds d'amortissement des charges d'électrification, il y en a deux, c'est-à-dire 20 %, qui vont à des renforcements liés uniquement au besoin de faire démarrer des pompes à chaleur ! Il faudra quand même que vous vous interrogiez sur ce sujet : il ne faut peut-être pas forcément continuer à financer les pompes à chaleur partout et n'importe comment, parce que, dans ce cas, c'est de l'argent public qui est gaspillé. Il vaudrait mieux payer la note d'électricité des personnes concernées pendant trente, quarante ou cinquante années !

Le dernier exemple que je prendrai – et que j'ai déjà cité – est celui d'une pompe à chaleur, servant à chauffer une piscine, qui coûte 100 000 euros sur le FACÉ, c'est-à-dire sur l'argent de tout le monde.

Bref, je souhaite dire qu'il vaut mieux attendre que les résultats de la mission d'information soient connus. Je suis prêt à ce que l'on essaye de provoquer une rencontre entre les responsables locaux d'ERDF et les responsables des collectivités territoriales, d'abord pour qu'ils définissent ensemble des objectifs, et ensuite pour qu'ils mettent l'argent sur la table, en établissant qui fait quoi, dans le but d'améliorer les réseaux. En effet, il y a au moins un constat que nous partageons tous, c'est que la situation s'est dégradée depuis une dizaine d'années.

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