Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, en écoutant les débats, dans l'hémicycle ou de mon bureau, j'ai eu l'impression que personne, parmi nous, n'était satisfait de devoir légiférer sur le sujet qui nous réunit ce soir. Nous devons donc nous soumettre à une directive européenne, obligés d'imposer à EDF de renoncer à un bon quart de sa marge au profit de sociétés privées qui ne sont pour rien dans l'élaboration du produit. Au moment où nos concitoyens se débattent dans les plus grandes difficultés, où nos États, qui comptent, dit-on, parmi les plus riches de la planète, sont en même temps les plus endettés – et vous avez, monsieur le secrétaire d'État, à assumer cette terrible réalité –, …