Le problème, monsieur Dionis du Séjour, c'est que tout le monde s'y met ! Chacun prend ses responsabilités, mais je veux attirer votre attention sur le fait qu'il nous reste environ cinq heures de débat pour 120 amendements – nous n'en avons examiné qu'une vingtaine cet après-midi. Nous ne pourrons donc pas terminer la discussion cette nuit, comme cela était initialement prévu. Cela me pose des problèmes d'emploi du temps, la commission des affaires économiques devant se réunir demain matin pour débattre de la loi de modernisation de l'agriculture.
Si je suis d'accord pour que chacun développe ses arguments, je vous en conjure, évitons les répétitions inutiles et tâchons, monsieur le président, d'accélérer un peu les choses ! Il faut que tout le monde fasse preuve de bonne volonté. Franchement, je ne vois pas l'intérêt de discuter, une demi-heure durant, d'un amendement déjà voté ! Pour moi, cela n'apporte rien à la qualité de nos débats.