Le Président de la République, le Premier ministre, Éric Woerth et vous-même avez décidé de réformer notre système de retraite pour assurer sa pérennité. Nous ne pouvons que nous en réjouir. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) La réforme dont il est question aujourd'hui concerne tous les Français. Mes chers collègues, nous ne sommes pas dans un débat de nature politique, mais bien dans un débat de nature sociétale ! (Exclamations sur de nombreux bancs du groupe SRC.)
Parmi les orientations sur lesquelles vous travaillez, monsieur le secrétaire d'État, certaines semblent susciter plus de discussions que d'autres. L'opinion publique souhaite une réforme juste et équitable, et nous sommes souvent interrogés, dans nos circonscriptions, sur le rapprochement des secteurs privé et public, qui fait partie des chantiers en cours.
Nous le savons tous, les systèmes de retraite dans la fonction publique et dans le secteur privé sont différents. Certaines conditions sont plus favorables dans le public, d'autres sont plus favorables dans le privé. Ces jours-ci, les médias font mention de la différence des taux de cotisation salariale pour la retraite entre fonctionnaires et salariés du privé. Le taux de cotisation est en effet de 7,85 % dans le public alors qu'il est de 10,55 % dans le privé. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe GDR.)