Deux propos dans votre intervention ont été très éclairants : la diversité des initiatives de la Caisse des dépôts et consignations dans le financement du développement durable, et la crise actuelle des fonds propres des entreprises. Partons du postulat, par ailleurs, que le marché carbone est perçu comme la création d'un droit à polluer ; or, sur la planète, le capital écologique est fini.
En termes de financement, ne devrait-on pas réfléchir à de nouveaux outils de lutte contre la pollution et, notamment, à la substitution à une taxation à la valeur ajoutée d'une taxation à la valeur soustraite. Ne faut-il pas réfléchir aussi à une diversification des initiatives, à des expériences de forte décentralisation des fonds mis à la disposition des initiateurs de projets du développement durable ? Et comment articuler l'action de la Caisse des dépôts avec l'action des collectivités locales ?