L'article 3 prévoit l'octroi éventuel d'une prime d'un montant maximum de 1 000 euros. Mais c'est la charité ! En tout cas, cela n'a rien à voir avec la négociation salariale, et ne saurait constituer une réponse correcte à la vraie question qui se pose actuellement en France, celle du pouvoir d'achat des salariés, mis à mal par l'augmentation des loyers, des matières premières et de l'énergie – toutes choses dont vous n'êtes pas forcément responsables, je le reconnais. Le problème est que votre seule réponse consiste à bricoler le dispositif de la participation, jusqu'à remettre celle-ci en question. Je vous remercie du début de réponse que vous nous avez donné, qui apporte de l'eau au moulin de ceux qui s'inquiètent – notamment les sociétés de gestion financière – de la mise en place de dispositifs interdisant le placement de l'argent à long terme, ce qui va à l'encontre du bon financement des entreprises. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)