J'ajouterai quelques mots sur la philosophie du partage de la valeur, puisque c'est au fond la question que soulève M. Balligand. Considère-t-on la participation comme une participation du salarié aux résultats de l'entreprise ou comme un quasi-fonds propre dont les conditions de déblocage sont strictement encadrées par la loi, afin qu'il ne dévalorise pas l'entreprise ou n'aggrave pas son bilan lorsqu'elle doit recourir à un emprunt, par exemple ?
J'ai le sentiment que le débat est en train d'évoluer. Les gaullistes historiques défenseurs de la participation ne sont peut-être pas nombreux dans l'hémicycle, monsieur Balligand, mais ils vous regardent à la télévision, car ils ont confié à Patrick Ollier le soin de défendre cette noble cause, ce qu'il fait depuis de nombreuses années de façon remarquable.