Cela me paraît indispensable.
Je confirme que, comme vient de le dire M. Jean Michel, la mission a rencontré certaines difficultés au départ en raison des différences de présentation entre la défense et le ministère du budget.
Je partage l'idée que la défense, qui est à l'origine de recherches et de développements à vocation souvent duale, peut servir de « passeur de crise ». Ce discours risque malheureusement d'être difficile à défendre dans le contexte actuel. Comment justifier une exception pour la défense quand l'éducation ou la santé vont devoir faire des efforts ?
Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas défendre la place originale de la défense dans le paysage français. Je crois que l'audition du ministre sera un premier signal en ce sens. Il appartiendra également aux rapporteurs budgétaires de défendre cette idée.
Compte tenu de ces éléments, je ne peux m'empêcher de m'interroger sur l'opportunité du projet de regroupement des administrations centrales à Balard. Même si c'est l'opérateur qui devra réaliser l'investissement, cela va représenter une dépense réelle annuelle de plus de 100 millions d'euros en fonctionnement.