Le second point qui fait consensus, c'est la nécessité de ne pas toujours laisser les choses en l'état. Tout le monde est d'accord pour reconnaître qu'il y a parfois des doublons entre le niveau départemental et le niveau régional. Il est donc nécessaire que les départements et les régions, mais aussi les communautés de communes, les communautés urbaines et les communes, travaillent plus ensemble, plus en synergie, dans le cadre de la politique touristique, par essence territoriale.
Nous souhaitons que dans le futur projet de loi, compétence soit laissée aux départements et aux régions, mais que, bien évidemment, ces collectivités travaillent plus en synergie. D'une région à une autre, la configuration peut être complètement différente, selon le nombre de départements qu'elles comportent et les caractéristiques de ceux-ci. Par exemple, il y a des régions où, sur les quatre départements, un seul représente 80 % de l'activité touristique, alors que dans d'autres, celle-ci est mieux répartie entre les différents départements. Laissons donc aux régions une certaine liberté, c'est un souhait largement exprimé. Il faut à tout prix laisser la compétence en matière touristique aux départements et aux régions en les incitant à travailler ensemble, dans le cadre d'une configuration qui s'adapte aux caractéristiques de nos territoires et surtout aux attentes des touristes, qui n'ont que faire de nos frontières administratives. Il est important que nous soyons rassurés sur ce point. Dès lors que le futur projet de loi affirmera que départements et régions peuvent continuer à agir dans le domaine du tourisme,…