Pour en juger, ma chère collègue, je voudrais vous interroger sur l'article 5 de la Constitution ! Vous constaterez alors que la pratique présidentielle est excessive et anticonstitutionnelle, donc antidémocratique ! Le paradoxe, ma chère collègue, c'est que nous, qui n'avons jamais été des adeptes de la Ve République, sommes contraints d'en défendre aujourd'hui la Constitution face aux assauts répétés dont elle est l'objet par la volonté du Président de la République !