D'abord, une balle dans un pied, puis une deuxième dans le deuxième pied.
Quid, en effet, du financement des LGV, des deux fois deux voies, des plans de désenclavement numérique ou d'autres infrastructures sans l'apport financier des collectivités territoriales, alors que celles-ci devraient strictement relever, vous le savez bien, monsieur le ministre de l'aménagement du territoire, de l'intervention financière de l'État ? Nous l'avons bien compris, vous entendez continuer à nous mettre à contribution, au mépris, entre autres, du principe de décroisement que vous aviez pourtant initié lors du transfert des routes nationales aux départements. Vous nous aviez alors juré vos grands dieux que l'État n'interviendrait plus sur les routes nationales. Le département de la Haute-Vienne est ainsi en charge de 4 000 kilomètres de routes, moins de 300 restant à l'État. Moyennant quoi, vous ne deviez plus nous demander un centime d'euro pour les routes nationales. Ce principe de décroisement, vous l'avez oublié.