Madame la présidente, monsieur le ministre de l'espace rural et de l'aménagement du territoire, monsieur le secrétaire d'État à l'intérieur et aux collectivités territoriales, mes chers collègues, nous l'avons bien vu avant l'interruption de séance, nous arrivons à un moment clé dans l'étude du texte. D'une façon transpolitique qui dépasse les clivages habituels, une prise de conscience s'opère – il était temps ! – de sa dangerosité pour l'équité territoriale. Vingt-cinq ans après la décentralisation, une nouvelle étape s'imposait. À l'évidence, ce texte n'apporte pas les réponses attendues à cette nécessaire évolution. Nos concitoyens attendent de plus en plus de nous que nous agissions au plus près de leurs besoins, localement, tout en étant capables d'avoir une pensée globale. Le texte n'a pas du tout intégré cette dimension et il va être mortifère pour toutes les politiques de solidarité que nous conduisons dans les territoires au bénéfice de nos concitoyens.
Je dois dire, monsieur le rapporteur, que vous avez forcé mon admiration.