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Intervention de Georges Pelletier

Réunion du 29 septembre 2009 à 16h00
Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Georges Pelletier, rapporteure

Même en descendant au niveau du service, il est difficile d'appréhender l'écart entre les effectifs moyens et la situation au quotidien. Les plannings sont établis au moins un mois à l'avance, à partir d'une activité moyenne, sans rapport avec celle réalisée. Et si la première est supérieure à la seconde, les effectifs surdimensionnés manqueront au moment des pointes saisonnières. À cela s'ajoute un absentéisme croissant. On s'aperçoit en arrivant qu'il manque une ou deux infirmières dans le service, et il faut s'en accommoder. Les écarts entre les effectifs prévus et les effectifs présents sont extrêmement variables, et très difficiles à vivre sur le terrain. Les personnels ont l'impression que le nombre des présents n'est jamais le bon. C'est aussi une source de désorganisation et de stress. On demande à la dernière minute à ceux qui sont là de rester. Beaucoup de cadres de santé passent la matinée à gérer le planning. Là où l'on tente de réduire leur nombre, ils s'occupent de plusieurs services et passent leur temps à courir pour trouver un remplaçant, en intérim, à l'intérieur de l'hôpital, à l'intérieur du pôle, à l'intérieur du service. Il y a une perte d'énergie considérable dans la gestion de la variabilité.

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