Au-delà des considérations individuelles, le directeur d'hôpital est au centre de pressions multiples et très fortes : de l'élu local qui est à la tête du conseil d'administration, des représentants syndicaux du personnel, des médecins qui sont très actifs, de la tutelle, enfin. Nous avons le sentiment que c'est souvent celui qui presse le plus fort qui emporte la décision. Le talent personnel intervient aussi, mais le métier est difficile, parce que les pressions, d'origines différentes, sont toujours intenses dans un contexte de réformes très importantes ces dernières années. Enfin, la T2A correspond à une réallocation d'enveloppe. Elle a donc fait des gagnants et des perdants. C'est cet ensemble de paramètres qui fait qu'un directeur réussit plus ou moins.