Il faut trouver une solution équilibrée pour qu'ils continuent à jouer pleinement leur rôle d'aménagement du territoire.
Deuxième point qui me paraît essentiel : j'ai toujours été attaché à ce que l'on appelle les financements croisés mais, mes chers collègues, il faut reconnaître que, nonobstant leur caractère présentement indispensable, ils ne pourront pas perdurer. Nous avons effectivement voulu cette réforme pour simplifier les choses.
Je prends l'exemple de ma bonne ville de Châteaudun, où l'on a construit un restaurant scolaire. Le collège et le lycée se trouvent exactement sur la même emprise physique. Or, pour que le département et la région puissent se mettre d'accord sur un projet, il a fallu neuf mois ! Il faudrait donc peut-être, monsieur le secrétaire d'État, que l'on puisse aller plus loin en matière de lycées et de collèges. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.)