J'espère que cet amendement connaîtra le même sort que les amendements nos 8 et 9 ! (Sourires.)
La caractéristique principale de l'article 5 est de renforcer – considérablement, serions-nous tenter d'ajouter – les pouvoirs du président d'université. Notre rôle de législateur est de permettre à la démocratie universitaire de vivre et d'essayer de favoriser l'équilibre des pouvoirs, notamment par la collégialité dans la préparation des décisions.
Pour ce faire, l'amendement n° 179 prévoit d'insérer, après l'alinéa 4 de l'article, une disposition visant à créer un bureau autour du président de l'université. De tels bureaux existent déjà dans beaucoup d'universités, même si leur composition est variable. Pour prendre un exemple cher à Mme la ministre, à Saint-Étienne – où, je l'espère, elle se rendra bientôt à notre invitation –, le président de l'université est assisté par un bureau composé de deux vice-présidents représentant deux composantes essentielles de la communauté universitaire, d'étudiants et aussi de personnels IATOSS. Ces derniers – nous le savons pour les rencontrer dans les universités de nos circonscriptions – s'estiment souvent mal considérés.
Ces personnels occupent une place importante au sein de l'université. À Saint-Étienne, par exemple, ils représentent 30 % de l'ensemble des personnels. Un bureau composé d'un ou de plusieurs étudiants et personnels IATOSS assisterait le président de l'université dans le cadre de ses responsabilités et l'aiderait à prendre les décisions. Tel est le sens de cet amendement. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)