Je me contenterai d'être un petit diseux, monsieur le président, en intervenant brièvement sur le mouvement de destruction des institutions de proximité de la République qui est en train de se dessiner. Il a été question des grandes régions ; pour ma part, je pense aussi aux petites régions, qui pourront être créées à partir des métropoles.
C'est ainsi avec émotion que, l'autre jour, j'ai pensé à ce qu'allait devenir la région Provence-Alpes-Côte d'Azur dont la France a besoin, ne serait-ce que pour répondre au souhait du Président de la République de mener une grande politique méditerranéenne. Elle serait scindée entre deux régions métropolitaines : Nice-Côte d'Azur, d'une part ; Marseille-Provence, d'autre part. Je sens venir cette évolution et j'estime que la France aura beaucoup à perdre à voir se diviser cette grande région.
Dans l'effrayant tableau qui s'ébauche sous nos yeux, …