…et c'est surtout un acte qui fait reculer l'espoir déjà si ténu de voir la reprise, à laquelle nous travaillons, d'un dialogue direct entre les Israéliens et les Palestiniens sans lequel il n'y a pas d'espoir qu'émerge une solution à un problème qui dure depuis près de six décennies.
Aujourd'hui, la France exige la libération immédiate des neuf ressortissants français qui se trouvaient à bord des bateaux arraisonnés, et qui sont encore détenus en Israël. La France exige la libération immédiate des bateaux et de tous les civils qui se trouvaient à bord. La France exige, avec l'Union européenne et l'Organisation des Nations unies, l'ouverture immédiate d'une enquête internationale, indépendante et impartiale (Applaudissements), parce qu'il faut faire la lumière sur ce qui s'est produit hier.
Monsieur le député, la France, qui a entrepris, à Gaza, la reconstruction de l'hôpital Al Quds, exige que, désormais, l'aide humanitaire parvienne, sans restriction et sans contrainte, à l'ensemble des Palestiniens, en particulier à ceux qui vivent sur ce territoire. (Applaudissements sur tous les bancs.)
La France demande, tout simplement, que soient respectées les résolutions des Nations unies qui condamnent le blocus.
Mesdames, messieurs les députés, la France est l'amie d'Israël. Et c'est précisément parce que la France est l'amie d'Israël qu'elle peut et qu'elle doit demander au gouvernement israélien de reconnaître la faute commise hier, et de trouver le courage et la force de reprendre le chemin de la paix. (Vifs applaudissements sur tous les bancs.)