Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les membres du Gouvernement, mes chers collègues, le peuple français est l'ami du peuple d'Israël.
Aujourd'hui, qui ne constate pas qu'après plus de soixante ans d'efforts les Nations unies n'ont pas été capables d'assurer au peuple, ami, d'Israël des frontières sûres et reconnues, comme il est convenu de le dire ? Cependant, des actes comme ceux qui ont été commis hier sous la responsabilité, non du peuple israélien, bien sûr, mais sous celle de certains responsables politiques ou militaires, vont à l'encontre de ce que nous souhaitons tous pour ce peuple. Un événement terrible s'est produit. Le fait que l'armée israélienne attaque une flottille venue apporter une aide humanitaire aux malheureux habitants de la bande de Gaza enfermés, après avoir connu la guerre, dans le blocus que l'on sait, n'est pas acceptable…