Lorsque vous nous avez invités à travailler sur la réforme de la Constitution, monsieur le président, j'étais a priori favorable à cet article 16. Je pensais que discuter du texte de la commission en séance nous éviterait par exemple d'examiner des amendements rédactionnels, qui ont assez peu d'intérêt en général, et nous permettrait peut-être d'avoir des débats plus construits, plus argumentés et plus intéressants. Mais, au fur et à mesure que les débats se sont développés autour de cet article, qui est tout de même présenté comme l'article fondamental pour renforcer les pouvoirs du Parlement, j'avoue que je commence à avoir des interrogations.
Sa philosophie, je suis pour.